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Les SDGs.

L'Agenda 2030 pour le développement durable

L’Agenda 2030 pour le développement durable est un programme signé en 2015 par les 193 États membres de l’ONU.


Le programme comprend 17 objectifs de développement durable (ODD) qui doivent être mis en œuvre au moyen de 169 « cibles » ou jalons.
Le programme Agenda 2030 a été lancé en 2016 dans le but d’atteindre tous les objectifs d’ici 2030.


En particulier, l’objectif « 14 » de l’Agenda 2030 vise à « conserver et utiliser durablement les océans, les mers et les ressources marines pour le développement durable »

Les océans, les mers et les zones côtières constituent une composante intégrée et essentielle de l’écosystème de la Terre et sont indispensables au développement durable. Ils couvrent plus des deux tiers de la surface de la terre et contiennent 97 % de l’eau de la planète. Les océans contribuent à l’éradication de la pauvreté en créant des moyens de subsistance durables et un travail décent. Plus de trois milliards de personnes dépendent des ressources marines et côtières pour leur subsistance. En outre, les océans sont essentiels pour la sécurité alimentaire mondiale et la santé humaine. Ils sont également le principal régulateur du climat mondial, un puits important pour les gaz à effet de serre et ils nous fournissent l’eau et l’oxygène que nous respirons. Enfin, les océans abritent d’immenses réservoirs de biodiversité.


Les objectifs de l’objectif 14 sont les suivants :

– D’ici 2025, prévenir et réduire sensiblement les pollutions marines de toutes sortes, en particulier celles provenant d’activités terrestres, y compris les débris marins et la pollution par les nutriments ;
– D’ici 2020, gérer et protéger durablement les écosystèmes marins et côtiers afin d’éviter les effets néfastes importants, notamment en renforçant leur résilience, et prendre des mesures pour leur restauration afin d’obtenir des océans sains et productifs ;
– Réduire au minimum les effets de l’acidification des océans et y remédier, notamment en renforçant la coopération scientifique à tous les niveaux ;

– D’ici 2020, réglementer efficacement les prélèvements et mettre fin à la surpêche, à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux pratiques de pêche destructrices, et mettre en œuvre des plans de gestion fondés sur des données scientifiques, afin de reconstituer les stocks de poissons dans les délais les plus brefs possibles, au moins à des niveaux susceptibles de produire un rendement maximal durable, tel que déterminé par leurs caractéristiques biologiques ;
– D’ici 2020, conserver au moins 10 % des zones côtières et marines, conformément au droit national et international et sur la base des meilleures informations scientifiques disponibles ;
– D’ici 2020, interdire certaines formes de subventions à la pêche qui contribuent à la surcapacité et à la surpêche, éliminer les subventions qui contribuent à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée et s’abstenir d’introduire de nouvelles subventions de ce type, en reconnaissant qu’un traitement spécial et différencié approprié et efficace pour les pays en développement et les pays les moins avancés devrait faire partie intégrante de la négociation de l’Organisation mondiale du commerce sur les subventions à la pêche ;
– D’ici 2030, accroître les avantages économiques que les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés retirent de l’utilisation durable des ressources marines, notamment par la gestion durable de la pêche, de l’aquaculture et du tourisme ;
– Accroître les connaissances scientifiques, développer les capacités de recherche et transférer les technologies marines, en tenant compte des critères et des directives de la Commission océanographique intergouvernementale sur le transfert des technologies marines, afin d’améliorer la santé des océans et de renforcer la contribution de la biodiversité marine au développement des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés ;
– Permettre aux petits pêcheurs artisanaux d’accéder aux ressources marines et aux marchés ;
– Renforcer la conservation et l’utilisation durable des océans et de leurs ressources en mettant en œuvre le droit international tel que reflété dans la CNUDM, qui fournit le cadre juridique pour la conservation et l’utilisation durable des océans et de leurs ressources, comme le rappelle le paragraphe 158 de L’avenir que nous voulons.
(ONU – Département des affaires économiques et sociales Développement durable)

Andrea Botti

« Questo è un altro aspetto rasserenante della natura: la sua immensa bellezza è lì per tutti. Nessuno può pensare di portarsi a casa un’alba o un tramonto ».

Tiziano Terzani

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