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La plus grande usine de captage de CO2 au monde vient d’ouvrir en Islande

Science-fiction ou réalité ?

La CO2 présente dans l’air est transformée en roche.

La plus grande installation de captage et de stockage de CO2 au monde est en service en Islande.
Cela ressemble certainement à l’intrigue d’un film de science-fiction et c’est ce à quoi on pense quand on en entend parler, mais tout est vrai.

Orca

La centrale, baptisée Orca d’après le mot islandais Orka, qui signifie énergie, est située au milieu des magnifiques paysages du pays. Il s’agit de la plus grande installation de ce type au monde. Elle transforme le CO2 en minerai, qui est ensuite injecté dans le sol.
À pleine capacité, elle est capable d’extraire 4000 tonnes de dioxyde de carbone de l’air. Au cours du processus, le CO2 est injecté en profondeur dans le sol pour que le processus de minéralisation ait lieu.

Mais comment elle fonctionne ?

L’usine est équipée de douze ventilateurs qui aspirent l’air. Le CO2 est ensuite filtré et refroidi pour le séparer de l’air « pur », qui est rejeté dans l’atmosphère. Le carbone dioxyde est ensuite mélangé à de l’eau pour être injecté à une profondeur de 1 000 mètres dans la roche-mère, où il deviendra une roche en deux ans environ. Le CO2 est ainsi définitivement éliminé de l’atmosphère.

L’énergie nécessaire au fonctionnement de la centrale est fournie par une installation géothermique proche du site – une condition sine qua non pour que le bilan carbone de la centrale soit négatif. Orca présente également une efficacité de 90 % en termes d’émissions de CO2 : sur l’ensemble de la chaîne de valeur, l’usine émet 10 % du CO2 qu’elle capte

Science-fiction ou réalité ?

S’agit-il d’un tournant et d’une lumière au bout du tunnel sombre dans lequel notre planète semble s’être enfoncée ?
Les partisans du projet affirment qu’Orca deviendra un outil extrêmement important dans la lutte contre le changement climatique. D’un autre côté, les critiques affirment que la technologie est encore trop coûteuse et qu’il faudra des décennies avant de pouvoir l’utiliser à grande échelle.
À mon avis, il s’agit certainement d’un projet splendide qui apporte actuellement une contribution précieuse à l’environnement et qui, je l’espère, sera à l’avenir un allié précieux pour la protection de la planète.
Après tout, pour sauver la planète et limiter les effets du changement climatique, l’humanité n’a d’autre choix que de réduire radicalement ses émissions de CO2.

Valentina Agnesi

L’usine.
La CO2 transormée en roche.
L’usine.

« Tout ce qu’une personne peut imaginer, un jour quelqu’un le réalisera ».

Jules Verne

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